jeudi 31 mars 2011

Bilan lectures ; MARS 2011 .



  • Romans :
À toi qui n'es pas encore né(e) d'Albert Jacquard :
Une leçon pleine d'espoir et accessible à tous,  livrée par un homme aux connaissances nombreuses.

Voyage au centre de la Terre de Jules Verne :
Cette lecture me laissera un bon souvenir, surtout pour ses personnages et son ambiance.

La reine des pommes de Chester Himes :
Un polar qui sort vraiment de l'ordinaire, avec des situations cocasses et des personnages complètement fous !

Thérèse Desqueyroux de François Mauriac :
Le style d'écriture de Mauriac est à savourer ! Dommage pour les quelques lenteurs dont souffre le récit ...

  • Bande-dessinées / Mangas :
Le vent dans les saules, tome 2 : Auto, Crapaud, Blaireau de Plessix :
Une BD toujours aussi réconfortante, même si les humains commencent à faire leur apparition ...
    Quartier lointain de Jirô Taniguchi :
    Un petit bijou de mélancolie et de nostalgie.

    Le vent dans les saules, tome 3 : L'échappée belle de Plessix :
    Plessix sait aussi bien dessiner les humains que les animaux. Cette BD reste un coup de coeur!

    Le maître magicien Negima, tome 1 de Ken Akamatsu :
    Un premier tome assez décevant à cause du caractère des personnages, mais qui reste divertissant. 

    Au temps de l'amour de Yamaji Ebine :
    Un manga qui n'a rien de banal, mêlant sobriété et légèreté pour former une atmosphère assez spéciale...


    • Côté challenges ...
    Ce mois-ci, 2 livres lus pour le challenge Petit Bac, 1 pour le challenge New-York et 3 pour le challenge A la découverte des mangas !

    • Côté achats ...
    Les justes d'Albert Camus :
    «En février 1905, à Moscou, un groupe de terroristes, appartenant au parti socialiste révolutionnaire, organisait un attentat à la bombe contre le grand-duc Serge, oncle du tsar. Cet attentat et les circonstances singulières qui l'ont précédé et suivi font le sujet des Justes. Si extraordinaires que puissent paraître, en effet, certaines des situations de cette pièce, elles sont pourtant historiques. Ceci ne veut pas dire, on le verra d'ailleurs, que Les Justes soient une pièce historique. Mais tous les personnages ont réellement existé et se sont conduits comme je le dis. J'ai seulement tâché à rendre vraisemblable ce qui était déjà vrai… La haine qui pesait sur ces âmes exceptionnelles comme une intolérable souffrance est devenue un système confortable. Raison de plus pour évoquer ces grandes ombres, leur juste révolte, leur fraternité difficile, les efforts démesurés qu'elles firent pour se mettre en accord avec le meurtre – et pour dire ainsi où est notre fidélité.»  
    Albert Camus.

    Le Bûcher des vanités de Tom Wolfe : 
    Sherman McCoy est un riche financier de Wall Street ; il est marié à Judy et père d'une fille de sept ans, Campbell. Alors qu'il revient de l'aéroport où il allait chercher sa maîtresse, Maria Ruskin, Sherman se trompe dans la sortie d'autoroute et se retrouve en plein milieu du Bronx. Maria et lui-même paniquent rapidement, la tension atteignant son paroxysme quand ils se trouvent bloqués par une barricade de pneus et que deux jeunes noirs proposent leur aide.
    Maria prend le volant et, en tentant de fuir, renverse l'un des noirs, Henry Lamb, âgé de 19 ans. Une enquête est menée et conduit rapidement à Sherman. qui se voit alors la proie des journalistes, des politiciens profitant de l'affaire pour forcer leur réélection ; Henry Lamb devient vite le symbole du combat contre une "Justice pour les Blancs".Au fur et à mesure que l'affaire se développe, Sherman voit tout son univers s'écrouler. Il perd sa femme, son travail, ses amis et connaît les pires humiliations pour assurer sa défense.
    C'est finalement l'histoire d'un homme qui se croyait au-dessus de tout - « Maître de l'Univers », comme il le dit - et qui comprend que sa vie pleine d'artifices - prétendus amis, prétendue puissance - ne peut plus être et doit brûler sur le bûcher de ses propres vanités.


    Ce qui fait un total de 2068 pages lues ce mois-ci ! Et que du plaisir ! :-)


    Au temps de l'amour, de Yamaji Ebine .



    tempsamour

    Résumé :
    Jeune artiste célibataire, Shiori est aussi réservée que secrète. Le seul à recueillir ses confidences est son meilleur ami, Toda, étudiant à la faculté.

    Mais tout bascule le jour où elle rencontre (est-ce le hasard ?) Kageyama, camarade d’université de Toda, qui semble aussi solitaire qu’elle. Tout de suite, elle est comme fascinée par le jeune homme et va chercher à apprendre un peu plus sur lui, jusqu’à ce que la fatalité fasse naître le début d’une étrange histoire d’amitié…


    Mon avis :
    Ce manga est aussi surprenant que déstabilisant ...

    D'après sa couverture, ce one shot peut sembler niais, mais ce ne sont que des apparences : la sobriété de ce manga ne laisse pas le lecteur indemne. En effet, la lecture d'Au temps de l'amour n'a rien de banal, bien au contraire...


    L'ambiance de ce manga est très spéciale : tantôt elle nous met mal à l'aise face à des situations délicates, tantôt elle apaise des sujets sérieux avec une petite touche de légèreté.
    Quoi qu'il en soit, l'atmosphère de ce manga demeure très profonde.

    À ceci viennent s'ajouter les personnages, qui sont peu nombreux. Ainsi, Yamaji Ebine les a magnifiquement bien exploités, en détaillant leur personnalité, leurs sentiments ... D'un naturel très sensible, ils deviennent très attachants au fil des pages.
    En outre, les relations qu'ils entretiennent sont très recherchées, et abordées avec une finesse inégalable. 
    Le personnage principal diffère des héroïnes habituelles. Son style est simple, ce qui contraste avec ses émotions.

    Au niveau esthétique, les dessins restent très épurés. Le trait de Yamaji Ebine est précis et fin.
    Les décors sont souvent négligés, au profit des expressions du visage des personnages.
    De plus, il y a peu de texte, ce qui laisse place à des moments de réflexions.

    Enfin, bien que l'histoire soit assez lente, on se rend vite compte que Yamaji Ebine joue avec le lecteur en semant régulièrement des rebondissements dans le récit.
    De plus, j'ai trouvé l'intrigue très subtile, celle-ci permettant au lecteur de se questionner sur plusieurs sujets délicats et ambigus, sans jamais trouver de réponses vraiment radicales.

    Tout en douceur, des thèmes douloureux sont décortiqués puis analysés avec poésie ...



    Lu dans le cadre du challenge "Découverte des mangas" .

    Thérèse Desqueyroux, de François Mauriac .

    « Notre destin, quand nous voulons l'isoler, ressemble  à ces plantes qu'il est impossible d'arracher avec toutes leurs racines. »


    MAURIAC, François, Thérèse Desqueyroux, Bernard Grasset, Paris, 1927.

    Résumé :
    Pour éviter le scandale et protéger les intérêts de leur fille, Bernard Desqueyroux, que sa femme Thérèse a tenté d'empoisonner, dépose de telle sorte qu'elle bénéficie d'un non-lieu.

    Enfermée dans la chambre, Thérèse tombe dans une prostration si complète que son mari, effrayé, ne sait plus quelle décision prendre. Doit-il lui rendre sa liberté ?


    Mon avis : 
    On entre dans un récit qui, au premier abord, est très flou. Alors qu'on ne connaît rien sur la vie de Thérèse, Mauriac nous plonge immédiatement dans ses tourments. Puis, petit à petit, on parvient à récolter les indices qui nous permettent de mieux connaître le personnage éponyme. Ainsi, l'ennui est presque inexistant dans cette lecture, tant il est intéressant d'en savoir plus sur Thérèse. Cet aspect du roman m'a donc semblé très fin.

    De plus, en nous dévoilant le passé de Thérèse, et le milieu dans lequel elle évolue, Mauriac nous permet de comprendre les actes de ce personnage, et sa douleur.
    En partant d'une simple esquisse de Thérèse, on aboutit à une véritable étude psychologique à la fin du livre.

    Sur ce point, j'ai observé une légère ressemblance avec Thérèse Raquin de Zola, où ce dernier étudie les tempéraments des personnages, selon la théorie du milieu.
    Je n'irai pas jusqu'à comparer les deux auteurs, mais Mauriac frôle ici le talent de Zola avec sa plume talentueuse.

    En effet, les sentiments et les émotions sont très bien décrits, rendant chaque phrase vivante et émouvante.
    À ceci s'ajoutent les descriptions de lieu, très réussies, qui nous transportent totalement dans le récit.

    Cependant, les lenteurs dont souffre le roman gâchent le style d'écriture. Entre deux réflexions sur la vie de Thérèse, le lecteur guette en vain un rebondissement, ou ne serait-ce qu'une légère avancée...
    Mais j'ai tellement aimé la plume de l'auteur, que ce défaut m'a semblé minime.


    Livre lu dans le cadre du challenge "Petit BAC".




    Pour aller plus loin ...
    Ce roman a été adapté au cinéma par Georges Franju en 1962 :


    Audrey Tautou devrait incarner le rôle-titre dans une adaptation de Claude Miller, intitulée "Thérèse B."
    Le tournage est prévu dans le courant de l'année ...

    dimanche 27 mars 2011

    Le Dimanche, c'est sur l'art qu'on se penche ! #4




    En ce dernier week-end du mois de Mars, je vous présente deux liseuses, aux couleurs vives, de 
    Mark Rowbotham ...








    A propos de l'artiste ...
    Né en 1959 à Sarawak (Bornéo) d'une famille originaire du Yorkshire, Mark Rowbotham a étudié pendant quatre ans à l'école d'art d'Epsom. En 1992, il a été élu membre de la "Pastel Society".

    Influencé par les impressionnistes, et notamment par Degas, Mark Rowbotham est caractérisé par la texture de ses oeuvres, riches en couleurs. 
    Il aime utiliser tout particulièrement le pastel, qui lui permet de travailler en couches. Ceci ajoute de la profondeur à ses créations, et l'aide à créer différentes ambiances, en utilisant judicieusement les couleurs...



    À dimanche prochain !



    samedi 26 mars 2011

    Le maître magicien Negima (tome 1), de Ken Akamatsu .


    Résumé :
    Negi Springfield, petit génie de 10 ans, sort d'une école de magie en Écosse. Il ne lui reste qu'un stage de fin d'études à réaliser pour terminer officiellement son cursus. Il se retrouve ainsi professeur d'anglais dans un collège de filles au Japon. Sa classe se compose de 31 filles, toutes dotées d'une forte personnalité, qu'il a bien du mal à maîtriser du haut de ses 10 ans et de sa petite taille. L'une d'elles, Asuna Kagurazaka, se voit à son grand dam contrainte par le directeur de l'école d'héberger Negi chez elle, le temps de lui trouver un appartement. Très vite, elle découvre qu'il est magicien et menace de tout dévoiler...

    http://img124.imageshack.us/img124/2097/negima2rs3.jpg

    Mon avis :
    Je continue ma découverte des mangas avec ce shonen de Ken Akamatsu. 

    Malheureusement, je suis très déçue par ce premier tome. Bien sûr, je ne m'attendais pas à une histoire très intéressante, mais j'espérais que la magie et l'imaginaire soient plus présents ... 

    Certes, ce manga reste divertissant, et assez agréable à lire. 
    En effet, j'ai bien apprécié que chaque page soit bien chargée. Ainsi, il n'y a aucun blanc, ce qui entraîne facilement le lecteur dans les aventures de Negima.

    Cependant, l'histoire semble avoir du mal à avancer à certains moments ... De plus, les caractères des personnages m'ont paru très agaçants.

    Malgré le fait que ce premier tome soit décevant, on sent que des relations entre notre jeune professeur et ses élèves commencent à se tisser. Ainsi, j'espère que les engueulades entre les personnages se feront moins nombreuses dans les prochains tomes, et que la douceur de la magie viendra apaiser tout cela ...
    Je suivrai donc l'évolution de cette série !


    Lu dans le cadre du challenge "Découverte des mangas" .



    La reine des pommes, de Chester Himes.

    « C'était un secteur de Manhattan, sombre, désert, lugubre et mal famé, où ne s'aventuraient ni les honnêtes gens, ni même les patrouilles de police, où l'on pouvait se faire égorger sans crainte d'être dérangé, où personne n'entendait vos appels ou ne trouvait le courage de voler à votre secours, si vos cris étaient entendus. »

    « Selon un dicton de Harlem, le maigre assis souffre autant que le gros qui galope. » 



    Résumé :
    Jackson est le gars le plus candide de Harlem, pour ne pas dire demeuré. Et dans le coin, il y a un tas de dégourdis qui commencent par lui étouffer son pognon. Sa petite amie, Imabelle, une fille superbe à la peau couleur de banane, l'entube comme c'est pas permis. Enfin, son frère, qui est une bonne soeur dans le civil, cherche aussi à le posséder. Seulement Jackson, lui, c'est un bon chrétien. Y a que la foi qui sauve et il a tout à fait raison de croire aux miracles.


    Mon avis :
    Rien de mieux que ce roman pour partir à la découverte de Harlem.
    À travers des dialogues pittoresques, cette histoire complètement folle nous emporte dans des situations loufoques et cocasses (course poursuite entre la police et un corbillard dans les rues de New-York) ...
    Remplies d'humour noir, on sent que chaque phrase de ce livre est imprégnée du vécu de l'auteur.
    De plus, ce dernier parvient à nous faire rentrer totalement dans l'ambiance de ce secteur de Manhattan.

    D'autre part, la qualité de ce roman ne réside pas simplement dans son intrigue, mais plus particulièrement dans son dynamisme. En effet, l'action, ainsi que les nombreux dialogues, donnent de l'énergie au récit, ne laissant pas au lecteur le temps de s'ennuyer.
    Certes, la religion est assez présente, mais abordée de telle façon qu'elle en devient ridicule.
      
    Enfin, la naïveté de Jackson donne un certain charme à l'histoire. Ce dernier est entouré de personnages truculents, qui semblent ne pas avoir de conscience...


    En bref, un polar qui sort de l'ordinaire ! 


    Livre lu dans le cadre du challenge "New York en littérature"




    dimanche 20 mars 2011

    Quartier lointain, de Jirô Taniguchi.



    Résumé :
    Un Japonais d’une cinquantaine d’années se remet difficilement des excès d’alcool commis la veille ; à tel point qu’il se trompe de train pour rentrer chez lui. Il se retrouve dans celui qui se dirige vers la ville de son enfance et il en profite pour se rendre sur la tombe de sa mère. Ce retour sur les traces de sa jeunesse va se transformer en bond dans le temps car notre héros va être transporté dans la peau de ses quatorze ans.



    Mon avis :
    "On est tous confrontés dans nos vies à des choix décisifs similaires à celui du héros et chacun porte en soi un « quartier lointain »". (Interview de Jirô Taniguchi sur Evene.fr)

    Si chacun porte en soi un "quartier lointain", ce manga est la meilleure thérapie pour alléger ce fardeau avec délicatesse. 
    La nostalgie qui émane de cet ouvrage, mêlée à la sensibilité des personnages, nous emporte loin ... Jirô Taniguchi joue ici merveilleusement avec la notion de temps, en nous faisant voyager dans un Japon d'après guerre, où la réalité et l'illusion semblent se confondre. S'ensuit alors une série de questions pour le lecteur. 

    Mais la force de ce manga réside aussi dans les dessins. En effet, ces derniers sont très appropriés à l'ambiance sensible du récit.
    De plus, les pensées du personnage principal nous guident dans la trame de l'histoire, oscillant entre rêve et réflexion ... 

    Ainsi, tous ces éléments s'associent pour donner une réelle profondeur au manga, et nous font ressentir des émotions intenses, de la tristesse à la joie.


    Première lecture pour le challenge "Découverte des mangas" 




    Le Dimanche, c'est sur l'art qu'on se penche ! #3

    Ce Dimanche, je vous propose deux oeuvres de Mary Cassatt !


    Jeune femme lisant dans un jardin, 1880.
    Tableau représentant sa soeur, Lydia, en train de lire le journal.


    Femme lisant, 1878.


    A propos de l'artiste ...
    Né le 22 Mai 1844 à Allegheny,  et morte le 14 Juin 1926 au Mesnil-Théribus, Mary Cassatt est issue de la haute bourgeoisie américaine. Elle s'installe à Paris en 1872, pour ensuite rejoindre les impressionnistes en 1877. En effet, elle expose avec eux et ses oeuvres sont même admirées par Degas, qui "n'admet pas qu'une femme dessine aussi bien." Les principaux thèmes de ses tableaux sont les portraits de famille, les jeunes femmes ainsi que les maternités.
    En 1894, elle acquiert le château de Beaufresnes, au Mesnil-Théribus, dans l'Oise, et finit sa vie seule et aveugle ...



    Pour aller plus loin ...
    Lydia Cassatt lisant le journal du matin, d'Harriet Scott Chessman.


    dimanche 13 mars 2011

    Voyage au centre de la terre, de Jules Verne.

    « La science [...] est faite d'erreurs, mais d'erreurs qu'il est bon de commettre, car elles mènent peu à peu à la vérité.»




    Résumé :
    Ayant découvert un manuscrit runique ancien, un savant, son neveu et leur guide entreprennent un voyage vers le centre de la Terre en y entrant par un volcan islandais éteint (le Sneffel).




    Mon avis :
    Décidément, les livres nous font voyager partout ! 
    Mais, attention, au centre de la Terre, les risques sont nombreux, et le lecteur se retrouve transformé en explorateur quelque peu imprudent ... Au menu : des découvertes saisissantes, des compagnons de voyage sympathiques, de la science, et même une petite histoire d'amour ... Enfin, tout ce qu'il faut pour constituer une vraie aventure !

    Le rythme de ce récit, bien que simple, reste très agréable. Jules Verne alterne l'action et les observations du narrateur Axel pour nous emporter dans une péripétie assez palpitante. De plus, les découvertes du professeur Lidenbrock et son neveu surprennent à chaque fois. 
    Le tout est agrémenté de quelques descriptions précises qui remplissent le texte d'images riches. 

    En outre, les différents personnages, par leurs caractères, se complètent. Accompagnés par l'impétueux savant, l'imperturbable Hans et le jeune Axel, nous parcourons le récit dans l'incertitude... Qui a raison ? Ce voyage est-il possible ? 
    Ainsi, ils forment un trio plutôt attachant.

    Enfin, ma première lecture de Jules Verne ne m'a aucunement déçue, et l'ambiance mi imaginaire, mi scientifique me manque déjà ... 



    Livre lu dans le cadre du challenge petit BAC.


    Le Dimanche, c'est sur l'art qu'on se penche ! #2



    Ce Dimanche, je vous présente deux tableaux du peintre
      Vermeer ...


    La liseuse à la fenêtre (vers 1657-1659) - Huile sur toile, 83x64,5 cm.
    C'est une des premières oeuvres de Vermeer. Il y reprend un motif cher à la peinture hollandaise, celui du reflet du personnage dans un miroir ou dans la vitre d'une fenêtre.


    La liseuse en bleu (1662-1665) - Huile sur toile, 46,5x39 cm.
    On a identifié le personnage du tableau à l'épouse de l'artiste, enceinte lors de la réalisation de la toile.


    A propos du peintre ...
    Johannes Vermeer, né en 1632 et mort en 1675 à Delft, est un peintre néerlandais, fils d'hôtelier et marchand d'art. Son existence, sans voyages, ni aventures, fut assombrie par des difficultés financières.

    Ses oeuvres représentent le plus souvent des scènes d'intérieur, et on lui attribue seulement une trentaine de tableaux.
    Longtemps oublié, ce n'est qu'à partir de 1866 que les recherches de Théophile Thoré donneront une vrai dignité à l'oeuvre de Vermeer, aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands peintres du XVIIe siècle.


    Quelques livres pour aller plus loin ...
    La jeune fille à la perle de Tracy Chevalier.
    L'énigme Vermeer de Blue Baillett .




    « Chez Vermeer, la lumière n'est point du tout artificielle. Elle est précise et normale comme dans la nature, et telle qu'un physicien scrupuleux peut la désirer. Le rayon qui entre à un bord du cadre transperce l'espace jusqu'à l'autre bord. La lumière semble venir de la peinture même, et les spectateurs naïfs s'imagineraient que le jour glisse entre la toile et la bordure. »
    Théophile Thoré, en 1886 dans "La Gazette des Beaux-Arts".


    samedi 12 mars 2011

    Le vent dans les saules, tome 2 : Auto, Crapaud, Blaireau de PLESSIX

    Résumé :
    Blaireau sauve Taupe et Rat des périls du Bois Sauvage. En hôte charmant, il leur fait visiter les méandres de son étonnante demeure souterraine. Pendant ce temps, au château, Crapaud, toujours fasciné par les automobiles, accumule catastrophe sur catastrophe.




    Mon avis :
    Dans ce second tome, les paysages se font plus rares, remplacés par l'intérieur des logis de nos chers Blaireau, Taupe et Crapaud. Ainsi, on ressent un certain réconfort, bercés par les couleurs chatoyantes et les détails. 
    En outre, les animaux sont, ici, plus confrontés aux êtres humains. De cette manière, on peut observer le contraste entre la tranquillité de la nature du premier tome, et la présence humaine étouffante de ce deuxième tome. 
    De plus, cela donne l'occasion de critiquer les progrès techniques, ainsi que la justice.
    Bien sûr, l'amour de la nature est toujours présent, et on ne se lasse jamais de la sérénité que ceci nous offre.

    Pour conclure, ce second tome est légèrement différent du premier, mais toujours aussi agréable à lire !




    Marie-Antoinette

    Synopsis ( AlloCine )
    Evocation de la vie de la reine d'origine autrichienne, épouse mal-aimée de Louis XVI, guillotinée en 1793.
    Au sortir de l'adolescence, une jeune fille découvre un monde hostile et codifié, un univers frivole où chacun observe et juge l'autre sans aménité.
    Mariée à un homme maladroit qui la délaisse, elle est rapidement lassée par les devoirs de représentation qu'on lui impose.
    Elle s'évade dans l'ivresse de la fête et les plaisirs des sens pour réinventer un monde à elle.
    Y a-t-il un prix à payer à chercher le bonheur que certains vous refusent ?


    Ce film surprend, tout d'abord, par son énergie, qui est parfois renforcée par un fond musical dynamique. Les images sont magnifiques, et nous bercent grâce à des tons pastels lumineux.
    Afin de nous plonger dans l'univers de l'époque, Sofia Coppola nous offre de très beaux costumes et décors.


    De plus, j'ai également apprécié l'originalité des anachronismes (comme les converses ci-dessus). Ainsi, par le biais d'un "Versailles moderne", un lien se crée entre l'époque royale et la notre, et nous aide à les comparer.


    Tout au long du film, on sent que le bonheur de Marie Antoinette est menacé, mais comme la pauvreté du peuple est mise à l'écart, on ne parvient pas à décerner le danger, comme si l'on était aveuglés, abrutis ... Ainsi, Sofia Coppola nous frustre, et nous place dans le même cas que la reine, cette dernière étant bien sûr trop jeune et inconsciente pour régner.


    Cependant, on a l'impression que seul l'esthétique est développé et travaillé dans ce film.
    Pendant que Marie-Antoinette s'empiffre de macarons et autres sucreries, la misère du peuple est masquée. Peut-être que par ce choix, Sofia Coppola a voulu faire surgir une indignation chez les spectateurs ... Mais le soin apporté à la beauté des scènes ne laisse pas imaginer qu'il y ait une véritable morale. Ainsi, il manque une certaine profondeur.


    Toutefois, j'ai trouvé l'image finale du film très intéressante. Fini la musique et les fêtes, Sofia Coppola laisse place au silence, et à un petit moment de réflexion ...


    Pour conclure, ce film apporte du nouveau et de l'originalité dans le monde cinématographique grâce à des anachronismes plutôt amusants, mais le manque de profondeur est un peu regrettable ...

    dimanche 6 mars 2011

    Le Dimanche, c'est sur l'art qu'on se penche ! #1

    Après avoir fait quelques recherches sur des tableaux, j'ai eu l'idée de créer un rendez-vous hebdomadaire :


    Bien sûr, cette rubrique aura un lien avec la lecture ! Dans un premier temps, j'essaierai de vous présenter des tableaux représentants des livres, des lectrices, et des lecteurs, en vous parlant de l'artiste, si possible.
    J'en profite pour préciser que je ne me lancerai pas dans la critique de ces oeuvres. ;-) )




    Pour inaugurer cette rubrique, je vous propose, en ce dimanche 6 mars, cinq réalisations du peintre Renoir ...


    La lecture (1890)

    Femme lisant (1895)

    Jeune fille lisant (1874-1876)

    Gabrielle lisant
    (Renoir peint ici sa femme.)

    Claude Monet lisant (1872)


    A propos du peintre ...
    Pierre-Auguste Renoir est né le 25 Février 1841 à Limoges, et est mort le 2 Décembre 1919 à Cagnes-sur-Mer.  C'est après avoir connu des années difficiles et suscité des railleries, que l'artiste connaît un grand succès grâce à l'oeuvre mondaine «Madame Charpentier et ses enfants», éloignée de ses tableaux habituellement impressionnistes. Les principaux thèmes de ses créations sont les bords de Seine, les bals, la vie parisienne, les portraits ainsi que les baigneuses.
    Renoir est considéré comme l'un des peintres les plus prolifiques : on lui attribue environ 6000 oeuvres !


    Quelques livres pour aller plus loin ...
    Renoir de Pascal Bonafoux.
    Pierre-Auguste Renoir, mon père de Jean Renoir.