jeudi 3 novembre 2011

dimanche 8 mai 2011

Le Dimanche, c'est sur l'art qu'on se penche ! #10

Pour apporter un peu de vie à ce blog qui en manque beaucoup en ce moment, voici des oeuvres de Meadow Gist qui nous offrent des couleurs plutôt vives !



Ladies In Waiting


Correspondence from Austria



Bon dimanche à tous et à toutes ! ( J'espère vous reparler de mes lectures le plus vite possible, quand j'aurais plus de temps libre :) )

dimanche 1 mai 2011

Le Dimanche, c'est sur l'art qu'on se penche ! #9

Pour inaugurer ce mois de Mai, je vous propose deux oeuvres du peintre Allan R. Banks, célèbre pour ses portraits en plein air, et parsemés de fleurs ...


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La lectrice .

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Chanson de l'été .

L'heure du conte .

A propos du peintre ...
Allan a étudié avec les deux artistes Richard F. Lack et R.H. Ives Gammell. Il a commencé par peindre la nature, et étudier les plus grands peintres, en effectuant des copies des chefs-d'oeuvre originaux. 
Petit à petit, il a accordé une importance primordiale au naturalisme. 



Et bon 1er Mai ! : )

Bilan lectures ; AVRIL 2011 .


  • Romans ..
Kafka sur le rivage d'Haruki Murakami :
Un roman vraiment surprenant, où Murakami a su décrire une atmosphère envoûtante et onirique.

Le portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde :
Un livre unique et riche, mais gâché par des longueurs parfois étouffantes ...

Les raisins de la colère de John Steinbeck :
Puissant et frappant, ce roman plein d'humanisme a su me charmer !

  • BD / Mangas ...
Le vent dans les saules, tome 4 : Foutoir au manoir de Plessix :
Voici un dernier tome qui confirme que cette BD est très réussie.

Kaze No Shô de Jirô Taniguchi & Kan Furuyama :
Une plongée dans l'histoire du Japon, parsemée d'action, qui est plutôt agréable à lire.

Tsubasa Reservoir Chronicle (tomes 1&2) de CLAMP :
J'ai eu plaisir à découvrir les CLAMP, et l'univers développé dans ce début de série.

Kasane (tome 1) de Gou Tanabe :
Un premier tome qui se révèle terrifiant et assez réaliste. Cela m'incite à lire l'autre tome.

  • Achats ...
Ce mois-ci, côté achats, je n'ai pas été très sage ^^ . Je vous laisse découvrir mes acquisitions, qui me laissent prévoir encore de bons moments de lecture. 

Essais :
Psychanalyse du feu de Bachelard .
Art de jouir de Michel Onfray .

Bande-dessinée :
Rubrique-à-brac tome 1 de Gotlib .

Témoignages / Biographies :
Au-delà ... Grandir après la perte de Sophie Davant .
Le don de soi de Marie Berry .
Annie Girardot, Le tourbillon de la vie d'Agnès Grossmann .


Policier :
813 de Maurice Leblanc .
Le parfum de la dame en noir de Gaston Leroux .
Le crime de l'Orient-Express d'Agatha Christie .
Le club du mardi continue d'Agatha Christie .

Horreur :
Minuit 4 de Stephen King .

Classiques :
Pierre et Jean de Maupassant .
Au bonheur des dames de Zola .
La chatte de Colette .
L'éternel mari de Dostoïevski .

Aventure :
Cinq semaines en ballon de Jules Verne .

Contemporain :
L'enfant de sable de Tahar Ben Jelloun .
Des cornichons au chocolat de Stéphanie .

Poésie :
Poésies de Rimbaud .


Soit un total de 2423 pages lues ...

mercredi 27 avril 2011

Les raisins de la colère, de John Steinbeck .

« Dans l’âme des gens, les raisins de la colère se gonflent et mûrissent, annonçant les vendanges prochaines. »




Quatrième de couverture :
Le soleil se leva derrière eux, et alors… brusquement, ils découvrirent à leurs pieds l’immense vallée. Al freina violemment et s’arrêta en plein milieu de la route.

- Nom de Dieu ! Regardez ! s’écria-t-il.
Les vignobles, les vergers, la grande vallée plate, verte et resplendissante, les longues files d’arbres fruitiers et les fermes. Et Pa dit :
- Dieu tout puissant !... J’aurais jamais cru que ça pouvait exister, un pays aussi beau.

La grande épopée de Steinbeck, Prix Nobel, qui a inspiré au cinéma le chef-d’œuvre de John Ford, avec Henry Fonda.


Mon avis :
Bien plus qu'un livre qui se lit, Les raisins de la colère est un livre qui se vit !

Une famille de paysans frappés par la Grande Dépression. Un homme sorti de prison. Une jeune femme enceinte. Une famille unie brisée par la misère. Voici peu d'ingrédients, certes, mais Steinbeck a su merveilleusement les manier.

Ce roman s'apprivoise petit à petit, de part son côté brut et descriptif. Ainsi, il faut un assez long moment avant d'entrer pleinement dans le récit, avant de décrypter la force qui émane de chaque phrase... En effet, les descriptions réalistes donnent un aspect authentique et sincère au texte, ce dernier se révélant de plus en plus engagé au fil du récit. 
On suit la famille de paysans au jour le jour, ce qui occasionne parfois quelques longueurs dans le récit, mais le rend d'autant plus crédible à mon goût. Ainsi, Steinbeck réussit ici à dépeindre la misère avec un réalisme frappant, qui dénonce toute la bêtise humaine. Tout en rédigeant un texte sans point de vue ni interventions de l'auteur, ce talentueux écrivain nous offre un pavé qui frappe là où ça fait mal, et le lance en plein dans les consciences des responsables de cette misère humaine. 

Une fois le sentiment d'indignation déclenché et le lecteur sensibilisé, Steinbeck s'attaque à une véritable étude sociologique. 
Au fur et à mesure du récit, il déterre les causes de la ruines de ces paysans, dénonce le capitalisme et d'autres systèmes tout aussi défaillants. Bien que ce livre s'ancre dans une période précise de l'histoire américaine, sa morale est encore valable de nos jours, et s'étend dans le monde entier. 
L'auteur développe aussi une réflexion profonde autour de la misère. Ce sont finalement les gens les plus pauvres qui connaissent la véritable valeur du partage. Ainsi, ce livre est une leçon de solidarité, à l'image de la dernière scène. 

Ce roman est donc un hymne à l'humanisme très puissant, fort et frappant; à travers lequel Steinbeck s'engage, sans pathos. Entre désillusion et espoir, le parcours de la famille Joad fait trembler et aimer. 

dimanche 24 avril 2011

Le Dimanche, c'est sur l'art qu'on se penche ! #8


En ce dimanche 24 Avril, voici un tableau du peintre britannique Edmund Blair Leighton.


Douce solitude (1919)


A propos du peintre ...
Né le 21 Septembre 1853 et mort le 1er Septembre 1922 à Londres, Edmund Blair Leighton est un peintre appartenant au mouvement préraphaélite
( Le préraphaélisme débuta en 1848 par la rencontre entre William Holman Hunt et John Everett Millais à la Royal Academy. Ces derniers pensaient que  l'art anglais était sclérosé par le conformisme académique, et souhaitaient retrouver les tonalités claires, vives et chantantes des grands maîtres d'autrefois. )
Ses oeuvres ont pour principal thème le Moyen-Âge, et ont d'ailleurs souvent servi de couvertures à certains livres, comme ci-dessous :
 


Quelques livres pour aller plus loin ...
Voici quelques livres sur le thème du préraphaélisme :

Autumn de Philippe Delerm.
Autumn nous plonge en Angleterre entre 1850 et 1869, dans la vie des peintres préraphaélites.Une silhouette domine toutes les autres. C'est celle de Dante Gabriel Rossetti, peintre et poète, fils d'un ancien carbonaro. Chez lui, tout est contradiction : élan mystique et sensualité, rêve communautaire et individualisme forcené. Dans son ombre, une toute jeune femme, Elizabeth Siddal : sa pâleur presque diaphane, la rousseur de sa chevelure flamboyante en feront le modèle d'un type de beauté dont héritera tout le symbolisme européen.Elle sera la Béatrice des tableaux de Rossetti, l'Ophélie de John Everett Millais. John Ruskin enfin, le grand critique et écrivain, règne sur cet univers par son autorité intellectuelle, en même temps qu'il lui est soumis par sa fragilité affective. Tous ces personnages mêlent leurs destins, se heurtent, se déchirent, jusqu'à la drogue et à la mort. Dans ce climat encore très romantique, et déjà très décadent, dans cet automne des passions, des couleurs, des rêves impossibles, Philippe Delerm trouve la tonalité idéale pour écrire le roman de l'art et de la vie.

Le préraphaélisme de Robert de la Sizeranne.
 
Dans une Angleterre victorienne emportée par les rapides évolutions de la Révolution industrielle, la Confrérie préraphaélite, proche des Arts & Crafts de William Morris, prôna le retour aux valeurs d'antan. Souhaitant le renouveau des formes épurées et nobles de la Renaissance italienne, ses peintres majeurs tels John Everett Millais, Dante Gabriel Rossetti ou William Holman Hunt, en opposition à l'académisme d'alors, privilégièrent le réalisme et les thèmes bibliques aux canons affectés du XIXe siècle.
Cet ouvrage, par son texte saisissant et ses riches illustrations, témoigne avec ferveur de ce mouvement singulier qui sut, notamment, inspirer les partisans de l'Art nouveau ou encore ceux du symbolisme.

samedi 23 avril 2011

Tsubasa Reservoir Chronicle de CLAMP (tomes 1 & 2)

  


   


Tome 1 :
Dans le pays de Clow, vivent Sakura et Shaolan qui s'aiment secrètement. Shaolan, simple citoyen, vit au sein de la famille royale depuis que son père archéologue est mort. Il reprend le travail de son père en explorant les ruines du pays de Clow. Un soir les deux amis découvrent un étrange blason et subissent une attaque ennemie. Une force mystérieuse fait perdre la mémoire à Sakura et les plumes qui matérialisent son âme se dispersent ... Pour la sauver Shaolan doit voyager de dimension en dimension pour retrouver les fragments de mémoire de Sakura...






                                                 

Tome 2 :
Shaolan et ses deux compagnons parcourent la république de Hanshin à la recherche des plumes de Sakura. Ils apprennent que, dans ce pays, tous les habitants possèdent un kudan, sorte d'émanation psychique très utile lors d'un combat. Shaolan hérite d'un kudan supérieur, ce qui attire l'attention de nombreux ennemis, dont Shôgo un chef de gang, qui viendront le défier. De leur côté, Fye et Kurogané expérimentent eux aussi leur kudan. Pour Shaolan, la priorité est de localiser et de récupérer la plume de Sakura qui est enfermée dans un kudan. Shôgo contre Shaolan, le combat du destin!



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CLAMP est un équipe féminine de mangakas, composée de :
- Mokona, dessinatrice principale sur la majorité des séries.
-Nanase Okawa, leader du groupe qui s'occupe des scénarios, du nombres de pages nécessaire pour développer l'intrigue, ainsi que de la définition des grands traits des personnages.
- Tsubaki Nekoi, dessinatrice spécialisée dans les Super Deformed (petites caricatures des personnages) et auteur de mini-journaux présents à la fin de certains mangas.
-Satsuki Igarashi, qui s'occupent des trames et du design des livres reliés. 
( Leur site ici . )
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Mon avis :

Ces deux premiers tomes me laissent prévoir d'agréables lectures à venir. En effet, je suis une lectrice qui a du mal à accrocher aux séries, et qui se rabat sur les one-shots. Ici, bien au contraire, j'ai été transportée !

Tout d'abord, les CLAMP ont su créer, dès le début, une ambiance envoûtante qui nous fait voyager dans diverses dimensions, notamment au pays de Clow, contrée où les dunes côtoient d'étranges ruines ...
Contrairement à d'autres mangas plus ordinaires, l'intrigue de Tsubasa se déroule dans un univers plutôt original, qui fait appel à notre imagination. Ainsi, ce manga semble plus développé et travaillé que d'autres ...

Ensuite, Tsubasa sort de l'ordinaire sur un autre point : la qualité graphique. Particulièrement soignés et élaborés, les dessins permettent au lecteur d'être parfaitement plongé dans l'histoire. Les rebondissements sont mis en valeurs par des pages riches en scènes grandioses et surprenantes, où l'on rencontre souvent des effets de profondeur réussis. Seul petit défaut : le parti-pris de faire dans l'extravagant peut donner une impression de niaiserie à certains lecteurs, mais personnellement, ça ne m'a pas dérangé. 
Le travail qu'ont dû fournir les CLAMP pour chaque détail ne me paraît pas des moindres, et le rendu est d'autant plus agréable. 


Enfin, j'ai bien apprécié les personnages, qui gardent un caractère enfantin tout en étant assez développés. Ici encore, contrairement à d'autres séries, ils ne sont pas agaçants, et permettent même d'insérer de petites doses d'humour tout au long de l'histoire. Par contre, j'ai été un peu dérangée par certains clichés typiques aux mangas, comme l'héroïsme.
En outre, les relations entre les personnages évoluent entre les deux tomes, et des figures encore inconnues font leur apparition ...De quoi laisser présager au lecteur de nouvelles aventures dans la suite de cette série, qui s'avère être pour l'instant un bonne découverte pour moi !

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Lu dans le cadre du challenge "Découverte des mangas".