« Notre destin, quand nous voulons l'isoler, ressemble à ces plantes qu'il est impossible d'arracher avec toutes leurs racines. »
Résumé :
Pour éviter le scandale et protéger les intérêts de leur fille, Bernard Desqueyroux, que sa femme Thérèse a tenté d'empoisonner, dépose de telle sorte qu'elle bénéficie d'un non-lieu.
Enfermée dans la chambre, Thérèse tombe dans une prostration si complète que son mari, effrayé, ne sait plus quelle décision prendre. Doit-il lui rendre sa liberté ?
Mon avis :
On entre dans un récit qui, au premier abord, est très flou. Alors qu'on ne connaît rien sur la vie de Thérèse, Mauriac nous plonge immédiatement dans ses tourments. Puis, petit à petit, on parvient à récolter les indices qui nous permettent de mieux connaître le personnage éponyme. Ainsi, l'ennui est presque inexistant dans cette lecture, tant il est intéressant d'en savoir plus sur Thérèse. Cet aspect du roman m'a donc semblé très fin.
De plus, en nous dévoilant le passé de Thérèse, et le milieu dans lequel elle évolue, Mauriac nous permet de comprendre les actes de ce personnage, et sa douleur.
En partant d'une simple esquisse de Thérèse, on aboutit à une véritable étude psychologique à la fin du livre.
Sur ce point, j'ai observé une légère ressemblance avec Thérèse Raquin de Zola, où ce dernier étudie les tempéraments des personnages, selon la théorie du milieu.
Je n'irai pas jusqu'à comparer les deux auteurs, mais Mauriac frôle ici le talent de Zola avec sa plume talentueuse.
En effet, les sentiments et les émotions sont très bien décrits, rendant chaque phrase vivante et émouvante.
À ceci s'ajoutent les descriptions de lieu, très réussies, qui nous transportent totalement dans le récit.
Cependant, les lenteurs dont souffre le roman gâchent le style d'écriture. Entre deux réflexions sur la vie de Thérèse, le lecteur guette en vain un rebondissement, ou ne serait-ce qu'une légère avancée...
Mais j'ai tellement aimé la plume de l'auteur, que ce défaut m'a semblé minime.
De plus, en nous dévoilant le passé de Thérèse, et le milieu dans lequel elle évolue, Mauriac nous permet de comprendre les actes de ce personnage, et sa douleur.
En partant d'une simple esquisse de Thérèse, on aboutit à une véritable étude psychologique à la fin du livre.
Sur ce point, j'ai observé une légère ressemblance avec Thérèse Raquin de Zola, où ce dernier étudie les tempéraments des personnages, selon la théorie du milieu.
Je n'irai pas jusqu'à comparer les deux auteurs, mais Mauriac frôle ici le talent de Zola avec sa plume talentueuse.
En effet, les sentiments et les émotions sont très bien décrits, rendant chaque phrase vivante et émouvante.
À ceci s'ajoutent les descriptions de lieu, très réussies, qui nous transportent totalement dans le récit.
Cependant, les lenteurs dont souffre le roman gâchent le style d'écriture. Entre deux réflexions sur la vie de Thérèse, le lecteur guette en vain un rebondissement, ou ne serait-ce qu'une légère avancée...
Mais j'ai tellement aimé la plume de l'auteur, que ce défaut m'a semblé minime.
Livre lu dans le cadre du challenge "Petit BAC".
Pour aller plus loin ...
Ce roman a été adapté au cinéma par Georges Franju en 1962 :
Audrey Tautou devrait incarner le rôle-titre dans une adaptation de Claude Miller, intitulée "Thérèse B."
Le tournage est prévu dans le courant de l'année ...
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